Petite astuce moitié culinaire, moitié résilience: quelques-un des trucs mangeables qui poussent un peu partout autour de nous et que tout le monde ignore!
Premièrement: les fruits. Ça peut paraître con à dire, mais les fruits sont omniprésents et laaaaaaaaaaargement ignorés. La logique des gens: "c'est pas à vendre donc ça ne se mange pas" (sur la même base que "c'est pas payant donc c'est pas efficace"). Vous avez repéré des ronces quelque part? au mois d'août, y'aura des mûres. Fruit très intéressant pour sa teneur en magnésium, entre autres. De plus, la feuille de ronce est excellente en infusion pour soigner la gorge, à la mauvaise saison.
Je me souviens m'être fait péter le bide de mûres pendant ma pause de midi à l'époque où je travaillais chez un grossiste de la restauration. Les ronces croissaient autour de tilleuls plantés sur le trottoir d'un quartier résidentiel, dans une grande ville. PERSONNE d'autre n'y touchait. Je m'en goinfrais comme un porc, j'en ramenais à la maison, je crois bien que j'ai fait des tartes.
Cherchez également les pruniers, même en zone habitée, car ils sont parfois utilisés comme arbres "décoratifs" et leurs fruits moisissent au sol (trouvé comme "haie" d'un terrain de foot dans une bourgade)... alors qu'une prune ce n'est pas bien compliqué à reconnaître, c'est petit, bien rond, plutôt jaune ou plutôt mauve, avec un noyau; au pire, prenez un fruit et vérifiez sur le net ou dans des bouquins.
Les fraises des bois sont les fraises indigènes de l'Europe, avant que la grosse fraise aztèque ne soit ramenée et qu'on ne l'hybride pour lui donner sa couleur rouge. Les fraisiers sauvages poussent aisément en sous-bois et peuvent souvent "squatter" les fraisiers cultivés et s'y mêler. On les repère à l'avance par les petites feuilles vertes et dentelées et par les petites fleurs blanches.
En ce qui concerne les pommes et les poires, c'est un peu plus spécial, car certaines variétés sont acides car réservées au cidre ou aux confitures. Pas grave: la compote, ça ne nécessite que de faire bouillir avec du sucre ou du miel et de mixer ou écraser le tout. Les pommiers et poiriers qu'on peut trouver en sous-bois ou forêt fournissent des fruits plutôt amers.
Les merises sont les cerises non cultivées, de couleur souvent plus sombre. Le merisier pousse aisément en sous-bois.
Noix et noisettes sont des fruits secs très fréquents dans les petits villages et les sous-bois. Si vous n'avez pas de gadget spécial, un marteau ou même un bon coup de talon suffisent (de grâce, épargnez vos dents!...) Ces fruits ont le mérite de se conserver longtemps, mais dans quelque chose de parfaitement hermétique pour éviter les petites bébêtes qui y forent des trous pour pondre.
En ce qui concerne les herbes, je vais tâcher de trouver des illustrations pour les moins connues.
L'ortie: sa présence renseigne sur une humidité souterraine importante, voir une nappe phréatique. Ses feuilles ne sont pas urticantes sur le dessous et cessent de l'être une fois dans l'eau frémissante. En soupe telles quelles ou avec des patates, c'est doux, frais, et blindé d'oligo-éléments et de fer.
Le pissenlit: excellent cru en salade quand on aime l'amertume (idéal: avec des cerneaux de noix, des lardons, des dés d'emmental et un filet d'huile). Ses racines bouillies sont saturées d'oligo-éléments.
Le plantain peut aussi être mangé en salade, mais son amertume et son goût un peu bof nécessitent de l'accompagner. Il est surtout utile, quand on l'écrase entre les doigts pour obtenir son suc, contre les coupures, piqûres de plantes ou bestioles, brûlures superficielles, etc.
Il existe du plantain à feuilles arrondies et du plantain à feuilles longues; dans les deux cas, on ne peut pas le rater grâce aux nervures parallèles dans le sens de la longueur. C'est une rudérale, c'est à dire qu'il pousse sur les sols piétinés (chemins, allées, passages). Sa présence est de fait un indice d'un endroit où des gens (ou des bestiaux) ont l'habitude de marcher.
La crosse de fougère: jeune pousse qu'on trouve au printemps, bouillie comme une asperge dont elle a pratiquement le goût.
La ciboulette sauvage: sorte de mi-ciboulette, mi-poireau sauvage, excellent accompagnement pour l'omelette, la viande, la soupe, la salade. Fort mais pas trop et très parfumé. Elle pousse par petits bouquets de tiges bien droites et fermes, généralement en sous-bois ou à l'abri d'autres plantes (j'en ai même trouvé à l'entrée d'une caverne). Même les fleurs, quand elles commencent à être dures, sont mangeables.
Le nombril de Vénus: pousse sur les vieux murs, les ruines. Sa forme est reconnaissable entre toutes, on dirait en effet le creux du nombril sur un ventre féminin qui serait un minimum pulpeux. Croquant et rafraîchissant, on dirait du poivron vert en encore plus doux.
Premièrement: les fruits. Ça peut paraître con à dire, mais les fruits sont omniprésents et laaaaaaaaaaargement ignorés. La logique des gens: "c'est pas à vendre donc ça ne se mange pas" (sur la même base que "c'est pas payant donc c'est pas efficace"). Vous avez repéré des ronces quelque part? au mois d'août, y'aura des mûres. Fruit très intéressant pour sa teneur en magnésium, entre autres. De plus, la feuille de ronce est excellente en infusion pour soigner la gorge, à la mauvaise saison.
Je me souviens m'être fait péter le bide de mûres pendant ma pause de midi à l'époque où je travaillais chez un grossiste de la restauration. Les ronces croissaient autour de tilleuls plantés sur le trottoir d'un quartier résidentiel, dans une grande ville. PERSONNE d'autre n'y touchait. Je m'en goinfrais comme un porc, j'en ramenais à la maison, je crois bien que j'ai fait des tartes.
Cherchez également les pruniers, même en zone habitée, car ils sont parfois utilisés comme arbres "décoratifs" et leurs fruits moisissent au sol (trouvé comme "haie" d'un terrain de foot dans une bourgade)... alors qu'une prune ce n'est pas bien compliqué à reconnaître, c'est petit, bien rond, plutôt jaune ou plutôt mauve, avec un noyau; au pire, prenez un fruit et vérifiez sur le net ou dans des bouquins.
Les fraises des bois sont les fraises indigènes de l'Europe, avant que la grosse fraise aztèque ne soit ramenée et qu'on ne l'hybride pour lui donner sa couleur rouge. Les fraisiers sauvages poussent aisément en sous-bois et peuvent souvent "squatter" les fraisiers cultivés et s'y mêler. On les repère à l'avance par les petites feuilles vertes et dentelées et par les petites fleurs blanches.
En ce qui concerne les pommes et les poires, c'est un peu plus spécial, car certaines variétés sont acides car réservées au cidre ou aux confitures. Pas grave: la compote, ça ne nécessite que de faire bouillir avec du sucre ou du miel et de mixer ou écraser le tout. Les pommiers et poiriers qu'on peut trouver en sous-bois ou forêt fournissent des fruits plutôt amers.
Les merises sont les cerises non cultivées, de couleur souvent plus sombre. Le merisier pousse aisément en sous-bois.
Noix et noisettes sont des fruits secs très fréquents dans les petits villages et les sous-bois. Si vous n'avez pas de gadget spécial, un marteau ou même un bon coup de talon suffisent (de grâce, épargnez vos dents!...) Ces fruits ont le mérite de se conserver longtemps, mais dans quelque chose de parfaitement hermétique pour éviter les petites bébêtes qui y forent des trous pour pondre.
En ce qui concerne les herbes, je vais tâcher de trouver des illustrations pour les moins connues.
L'ortie: sa présence renseigne sur une humidité souterraine importante, voir une nappe phréatique. Ses feuilles ne sont pas urticantes sur le dessous et cessent de l'être une fois dans l'eau frémissante. En soupe telles quelles ou avec des patates, c'est doux, frais, et blindé d'oligo-éléments et de fer.
Le pissenlit: excellent cru en salade quand on aime l'amertume (idéal: avec des cerneaux de noix, des lardons, des dés d'emmental et un filet d'huile). Ses racines bouillies sont saturées d'oligo-éléments.
Le plantain peut aussi être mangé en salade, mais son amertume et son goût un peu bof nécessitent de l'accompagner. Il est surtout utile, quand on l'écrase entre les doigts pour obtenir son suc, contre les coupures, piqûres de plantes ou bestioles, brûlures superficielles, etc.
Il existe du plantain à feuilles arrondies et du plantain à feuilles longues; dans les deux cas, on ne peut pas le rater grâce aux nervures parallèles dans le sens de la longueur. C'est une rudérale, c'est à dire qu'il pousse sur les sols piétinés (chemins, allées, passages). Sa présence est de fait un indice d'un endroit où des gens (ou des bestiaux) ont l'habitude de marcher.
La crosse de fougère: jeune pousse qu'on trouve au printemps, bouillie comme une asperge dont elle a pratiquement le goût.
La ciboulette sauvage: sorte de mi-ciboulette, mi-poireau sauvage, excellent accompagnement pour l'omelette, la viande, la soupe, la salade. Fort mais pas trop et très parfumé. Elle pousse par petits bouquets de tiges bien droites et fermes, généralement en sous-bois ou à l'abri d'autres plantes (j'en ai même trouvé à l'entrée d'une caverne). Même les fleurs, quand elles commencent à être dures, sont mangeables.
Le nombril de Vénus: pousse sur les vieux murs, les ruines. Sa forme est reconnaissable entre toutes, on dirait en effet le creux du nombril sur un ventre féminin qui serait un minimum pulpeux. Croquant et rafraîchissant, on dirait du poivron vert en encore plus doux.